C’était fin novembre, la température approchait
timidement les 5°. Le rendez-vous était pris au bord du canal saint martin,
devant le Point Ephémère. Des personnes cherchent à acheter des places au
marché noir, on entre directement dans la salle déjà bien remplie.
Le groupe AV est là pour assurer la première partie, on
se dirige rapidement vers le bar pour faire l’appoint.
Profitant de l’interlude, on se faufile dans la foule
compacte pour être aux premières loges.
L’air de rien, Vladislav, Maxim, Irene, Alexander et Roman
montent sur scène et s’accordent tranquillement, en esquissant la mélodie de Sometimes. La machine Motorama se met alors rapidement en route et enchaîne les titres, notamment ceux de Calendar, leur dernier album en date. Un
petit frisson nous parcours le corps sur les premières notes de Empty Beds. On se sent aspiré dans un
vortex sans fin et on se laisse aller, bercer par la voix du chanteur, et les mélodies jouées à la guitare. C’est comme si un rayon de soleil avait réussi à pénétrer
dans l’obscure salon de Ian Curtis.
Le set s’intensifie au fur et à mesure. Vladislav, se délestant de sa guitare, se
démène dans tous les sens, assurant le show tandis qu’Irene place soigneusement sa
ligne de basse. On sent la fin approcher. Petite piqûre de rappel, puis le
rideau tombe. Le public salue comme il se doit la prestation du groupe et ils
le méritent !
Chez vocododo, on vous recommande d’aller les voir sur
scène, vous ne le regretterez pas !
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It was
at the end of November, the temperature approached timidly 5 °. The appointment
was made near the Saint Martin canal, before Le Point Ephemere. People
trying to buy tickets on the black market, we go directly into the concert hall
already filled.
The band
AV ensures the first part, we quickly headed to the bar for filling up.
Taking
advantage of the interlude, we sneak into the packed crowd to be at the front
row.
Seemingly
effortless, Vladislav, Maxim, Irene Alexander and Roman go on stage and tune
themdelves their instruments, sketching the melody of Sometimes. The Motorama machine then starts and chaining
songs, including Calendar, their latest album. A small shiver run our body on the
first notes of Empty Beds. We feel drawn into an endless vortex and we let go,
lulled by the singer's voice and the melodies on the guitar. It is as if a
sunbeam had managed to enter into the dark room of Ian Curtis.
The set
intensifies progressively. Vladislav, shedding his guitar, struggles in all
directions, ensuring the show while Irene carefully places his bass line. We
feel the end approaching. Small booster shot, and then the curtain falls. The
public greet as they should the delivery of the band and they deserve it!